Alexandre

WIRTH

Avant de vous parler d’Alexandre Wirth, j’ai une question qui me traverse l’esprit et qui au premier abord, va vous paraître un peu étrange. 

« De quoi discutez-vous avec votre coiffeur ? » De la pluie et du beau temps ? De la famille et des amis ? De sorties et de rencontres ? De news d’ici et d’ailleurs ? Du travail parfois ? Des derniers potins, sans doute ? … Eh bien figurez-vous que le mien est très branché décoration, art et tendance !

Aussi, lorsque nous avons échangé à propos de We Art 51, il a immédiatement trouvé le concept séduisant. Il m’a même demandé s’il était possible d’exposer dans son salon quelques exemples de tirages d’art réalisés pour les artistes avec lesquels je collabore.

Pour We Art 51, c’était une belle opportunité pour gagner en visibilité et aller au-devant d’un public plutôt que de rester confiné derrière un écran (d’autant que la situation sanitaire que nous avions rencontrée n’avait jusqu’alors rien arrangé).

Client dans le même salon, c’est donc là-bas que l’artiste Alexandre Wirth, y a découvert mon activité. Trouvant également la démarche de We Art 51 intéressante et créative, il a décidé de m’appeler et nous nous sommes donné rendez-vous chez lui, pour aborder une future collab.

Comme quoi, me direz-vous qu’il suffit parfois d’un cheveu pour déclencher une rencontre.

Le nom d’Alexandre Wirth ne me disait rien et pourtant j’étais impatient et curieux de découvrir l’artiste. C’est lorsqu’il m’a ouvert les portes de son univers, que son travail a immédiatement évoqué chez moi des lieux où j‘avais pu le croiser : belles galeries lilloises, Foire d’Art Contemporain Lille Art Up et Solid’art … en plus du talent, Alexandre a du cœur et c’est ce qu’il y a aussi d’agréable chez lui.

Ses toiles sont immenses, recouvertes tout de noir mat et brillant. C’est d’ailleurs sa couleur de prédilection. Il l’apprécie pour sa profondeur et elle lui permet de donner du relief à ses œuvres.

Grâce à l’utilisation du graphisme de l’alphabet braille, l’artiste apostrophe l’univers des voyants qui bien souvent ne prend pas le temps d’ouvrir les yeux sur ce que le monde devient : individualiste, climato-sceptique, intolérant … Des œuvres qui interpellent et font réfléchir.

Au détour d’un mur, mon regard est attiré par une peinture qu’il venait de réaliser : « Les Mots Bleus ». Surpris de l’utilisation d’autres couleurs que le noir, l’idée a germé de lui faire créer une œuvre polychrome.

Comme un challenge, il donna naissance au tableau « Le Rouge de Picasso » peut-être parce qu’il n’avait pas de bleu … et comme le disait le Maître : « Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge ! »

 

Fiche d'identité d'
ALEXANDRE WIRTH

Né en 1972, c’est un artiste-peintre lillois autodidacte
qui échappe aux institutions et aux circuits classiques.
Depuis 20 ans, il réalise des œuvres qui interpellent.
On éprouve un certain plaisir à vouloir tenter de décrypter ses interprétations dont les traductions sont sources d’émotions intenses ou de questionnements
toujours renouvelés.

Nom de l’œuvre réalisée pour WE ART 51 : « Le Rouge de Picasso »

Format de l’œuvre originale : 60 x 80 cm

Peinture acrylique sur toile sur toile 100% coton enduite agrafée à l'arrière du châssis d'épaisseur 4,5 cm et de profil 45 x 45 mm.