Avec ses nombreuses apparitions murales dans l’espace urbain, cela faisait déjà pas mal de temps que je suivais le travail d’IPNSONE sans jamais avoir pu l’approcher.

Son personnage emblématique à la tête ronde, c’est sa marque de fabrique. Associé au pseudonyme IPNS, son logo, il compose avec et autour de ces 2 éléments dans toutes ses créations.

L’acronyme IPNS est bien plus connu par la génération du print que celle du digital. En effet, on avait pour habitude de le retrouver, telle une mention légale, sur des affiches, sur des tracts … mais «je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître» comme le chantait Aznavour, la signification de cette abréviation, c’est tout simplement : « Imprimé Par Nos Soins ».

La première fois que j’ai rencontré IPNS en chair et en os, c’était il y a un peu plus de 5 ans par un soir de décembre, à la 25ème édition de la Braderie de l’art organisée chaque année à La Condition Publique de Roubaix.

À l’époque, We Art 51 n’existait pas encore et pourtant l’idée de vouloir rendre une œuvre d’art originale accessible à tous commençait déjà à germer dans mon esprit. D’ailleurs, ça a été le sujet principal de notre discussion et nos visions à propos de l’art se rejoignaient en tout point.

Le temps a passé et ce n’est que tout récemment que nos chemins se sont de nouveau croisés. Simple hasard ou volonté du destin, c’est lui qui est venu vers We Art 51 après avoir eu écho de ce tout nouveau concept permettant de démocratiser l’art contemporain. Il ignorait alors que j’étais le chef d’orchestre à l’origine de ce projet.

C‘est dans un petit bar de Lille, autour d’un café, que nous avons dessiné l’ébauche de notre collaboration.

De cette rencontre est née « Contrastêtes », une œuvre qui s’intègre dans la continuité du travail d’IPNS. Une composition géométrique construite de formes simples (avec des ronds, des lignes, des rectangles …), c’est la disposition des divers éléments dans l’espace, l’association des couleurs, ainsi que l’utilisation du support qui mettent en avant l’idée de contraste. Les couleurs complémentaires, le noir et le blanc, la symétrie, créent un équilibre général qui vient rythmer l’œuvre dans son ensemble.