Je fais partie de cette génération qui a découvert au début des années 90 les SIMPSON : une série télévisée d’animation pour adultes, mettant en scène cinq membres d’une famille américaine de classe moyenne stéréotypée.
Dès les premiers épisodes, j’ai immédiatement accroché à cette satire, caricaturée de main de maître par le talentueux Matt Groening.
Au fil des saisons, le phénomène SIMPSON s’amplifie et les personnages deviennent très vite de véritables symboles de la culture populaire … c’est ainsi que le monde entier est progressivement touché par la YELLOWMANIA.
Aussi, lorsque j’ai découvert dans les rues de la Métropole lilloise, l’un d’eux (Ralph Wiggum) stické sur le mobilier urbain, j’ai immédiatement voulu savoir qui l’avait collé là.
Quelques recherches sur internet m’ont suffi à retrouver le protagoniste de ces collages.
C’est à l’artiste SHORTYMAN que l’on doit ça. Aussi j’ai souhaité en connaître davantage sur le personnage. J’ai échangé avec lui sur les réseaux sociaux en vue d’aborder une éventuelle collaboration avec We Art 51.
Nous nous sommes donné rendez-vous et c’est à Halluin, tout près de la frontière belge que nous nous sommes rencontrés.
Il m’a d’abord reçu dans la rue … normal pour un street artiste qui souhaitait me montrer in situ ses collages. Sitôt après, il m’a invité à découvrir son intérieur.
Fan de cartoons, de pop culture, de pop art … nous avons longuement parlé de ses influences, de ce que nous pourrions proposer … et d’un seul coup, il m’a sorti :
« Ça te dirait du Roy Lichtenstein, à la sauce SHORTYMAN ? Oui mais, sans la moindre trame, que des aplats francs, des gros contours et sans oublier ma marque de fabrique : un cœur au coin de l’œil et une fleur que j’ai pour habitude de mettre dans tous mes dessins. »
Mais pourquoi ces symboles redondants, me direz-vous ? Il suffit de le voir en vrai et ça vous sautera au visage … il a ça dans la peau et c’est tout, un amour de petit bonhomme.