Vous avez très certainement dû le remarquer… j’ai une attirance toute particulière pour les cultures urbaines.

Que voulez-vous, je suis un ultra urbain, on ne me refera pas. Mais ça n’est pas parce qu’on aime le béton et le bitume, que la nature et les espaces verts on ne s’en soucie guère, bien au contraire.

Mes préoccupations premières sont le respect de la terre, la chasse au gaspi, notre façon de consommer plus responsable … autant de thèmes que nous avons abordé dès notre première rencontre avec Tommy Knuts.

C’était à l’occasion d’un événement qu’il organisait : « Skateboarding is Blankable« , #2, la deuxième édition d’une expo collective de Blanks customisés par de nombreux artistes.

Blanks ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Rassurez-vous, moi-même je ne le savais pas jusqu’à ce qu’il me l’explique … il suffit comme Tommy de baigner dans l’univers du skateboard pour le savoir.

En fait, un blank c’est une planche rectangulaire brute qui vient juste de sortir d’une presse hydraulique et qui n’a pas encore été découpée à la forme d’une board. C’est un support original … une page blanche, libre de toute expression pour un artiste.

Pour Tommy, l’art est un véritable moteur dans sa vie, un vecteur de communication, d’échange et de rencontres.

À travers un travail impulsif et automatique, ses entremêlements de personnages apparaissent comme l’expression de ses réflexions les plus profondes.

Entre émerveillement et joie de vivre, mais également craintes et préoccupations, le travail de Tommy est un besoin spontané de coucher sur un quelconque support (toile, papier, carton, planche de récupération …) ses humeurs et émotions.

Colorées et bien souvent chaotiques, ses œuvres viennent questionner nos rapports humains et nos libertés.