Varoc

VAROC

C’est autour d’un café avec un NUAGE de lait que nous nous sommes rencontrés. Par une belle journée ensoleillée, nous nous étions donnés rendez-vous sur la terrasse emblématique d’un établissement incontournable de Lille qui fait face à l’Opéra. Le ciel était d’un bleu somptueux et il n’y avait pas un seul NUAGE à l’horizon, si ce n’est celui que Simon laissait entrevoir discrètement sous la manche de son tee-shirt avec un tatouage simple mais surtout pas simpliste, réalisé sur la face intérieure de son biceps droit. Une marque de fabrique que j’avais eu l’occasion de croiser ici et là sur les murs de la métropole lilloise.

Le NUAGE, c’est sa signature, un objet sensuel comme il aime à le décrire.

Impalpable, désirable, parfois inspirant ou même intrigant, pour lui, le NUAGE est à l’image de l’art … quelque chose d’immatériel, un condensé de sensation qui fait courir notre imagination. Entre nous, doux rêveurs avec la tête dans les NUAGES, le courant est tout de suite passé. Nous partagions, l’un comme l’autre la même vision des choses sur l’art et son accessibilité. Il était donc évident qu’une collaboration entre nous devait voir le jour. Inspiré par les lumières et les couleurs du vieux port de Marseille, les pavillons flottant aux quatre vents sur les drisses des bateaux, il coucha sur sa toile les dernières lueurs du soleil se reflétant sur la Méditerranée, le scintillement des vagues à l’approche de la nuit et ce jaune virant à l’orange juste avant de laisser sa place aux étoiles … l’ambiance est apaisante, le paysage est délectable. On ressent une sensation de déjà vu et pourtant si singulière à la fois. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Tout change, tout bouge, seules immobiles ces montagnes qui se jettent dans la grande bleue. Entre elles et la mer, une histoire d’amour vieille de millions d’années qui n’en finit pas de fasciner l’artiste et de le façonner.

Fermez les yeux un instant, maintenant c’est à vous de rêver.

Cette œuvre réalisée spécialement pour We Art 51, il a décidé de lui donner le nom d’ALVARO. Mais pourquoi ? Peut-être le nom d’un bateau qu’il y a croisé là-bas ? Vous n’y êtes pas ! C’est plus anecdotique que ça. Si vous regardez d’un peu plus prêt le nom qu’il donne à ses œuvres, vous remarquerez qu’il les puise parmi les joueurs de l’équipe de la ville qui l’a inspiré. Ici avec Marseille, c’est celui du défenseur de l’OM Alvaro qu’il a choisi. Peut-être aussi parce que comme lui, Simon est un fervent défenseur … mais lui de la nature.

Fiche d'identité de VAROC

De son vrai nom Simon Warocquier, VAROC est un jeune artiste natif du Nord et expatrié depuis deux ans à Montpellier. À l’âge de 12 ans, l’artiste Jean-Jacques lui fait découvrir la peinture. Il le sensibilise à capter et à reproduire les lumières et les couleurs des paysages du Nord. 10 ans plus tard, il intègre l’école des Beaux-Arts de Lille, met entre parenthèse la peinture et se diversifie en abordant la sculpture, la vidéo, la musique et la photographie. Ce n’est qu’à la sortie de l’école qu’il revient à ses premières amours. Une rencontre avec les artistes Hugo Villaspasa et Jonathan Michel Paul lui a redonné le goût des couleurs et l’utilisation de la peinture comme moyen d’expression. Influencé par la peinture classique et l’univers du graff, il retranscrit dans ses toiles des paysages, des souvenirs, des voyages, un condensé de sensations qu’il interprète à sa façon en utilisant les codes couleurs du milieu urbain. Depuis qu’il est installé dans le département de l’Hérault, ce sont les paysages qui l’inspirent le plus ; la grande bleue, les montagnes, le climat, la végétation … et toutes ses réalisations prennent alors un accent du Sud.

Nom de l’œuvre réalisée pour WE ART 51 : « ALVARO »

Format de l’œuvre originale : 70 x 70 cm

Acrylique sur toile 100% coton, agrafée à l’arrière du châssis d’épaisseur 3,5 cm et de profil 36 x 36 mm